Dès que nous sommes arrivés nous avons gardé les bonnes habitudes de l'année dernière. Nous avons été chez producteur à 2 minutes de la résidence.
L'une d'elle m'a reconnue me disant en italien que c'était la seconde année que je venais.
Dans cette région, il y a les fameux oignons rouges de Tropea mondialement connus pour leur goût excellent, sucré et leur forme très particulière. Ils ne sont pas ronds. La production de ces oignons se fait en masse.
atableavecrosina
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Vendredi 24 septembre 2010 à 22:27
Vendredi 24 septembre 2010 à 21:54
Du 17 au 31 Juillet 2010, nous avons séjourné à Tropea en Calabre pour des vacances en famille.C'était un séjour magique et plein de découvertes ! Un vrai retour aux sources.
Nous avons profité de ce séjour pour consommer des fruits et légumes de saison produits par des producteurs locaux soit près de la résidence ou au marché de Tropea le samedi matin. Quel bonheur ces étals pleins de couleurs, de saveurs et d'odeurs.
Dans ma valise, j'ai emmené le livre " l'Italie de Jamie" de Jamie Oliver. Quelle bonne idée !
Aucune excuse possible pour ne pas réaliser les recettes puisque j'avais l'ensemble des ingrédients sur place. Même le pêcheur qui passait tous les matins criant : " Pesce Fresco" nous a permis de manger de l'espadon frais. Un poisson très cuisiné en Calabre.
De retour, j'ai rapporté d'Italie 10 kg de tomates séchées pour les conserver dans de l'huile d'olive. Beaucoup de travail mais quel plaisir !
Le plus compliqué est de trouver assez de bocaux pour les conserver et des bras pour m'aider ! J'ai trouvé les bras de Bettina !
Le résultat est plutôt pas mal.
Vendredi 24 septembre 2010 à 20:14
Peut-être étais je trop jeune pour me souvenir mais souvent me dit-on elle était une championne pour la confectionner. Oui Oui, je parle bien de ma grand mère Rosina et de la fameuse pitta de Noël.
Depuis de nombreuses années, une seule de nos tantes réalise cette tradition pour les fêtes.
Et depuis bien longtemps, j'ai envie de connaître la recette et les techniques.
Pas de doute, la recette ne parait pas compliquée à la lecture. Mais la technique est quant à elle beaucoup plus complexe.
Avec la motivation de la plus jeune de mes tantes, j'ai pu réaliser ce souhait si important à mes yeux.
Elle a programmé une date, celle du 15 Septembre 2010 pour rassembler les deux tantes capables de nous apprendre cette fameuse recette. Ce qui nous laisse 4 mois pour nous entrainer et nous perfectionner avant les prochaines fêtes de fin d'année.
L'origine de ce gâteau est en Italie et plus particulièrement en Calabre dans la région de Cosenza dans la ville de San Giovanni In fiore. Autrefois la pitta était offert par les anciens peuples aux divinités féminines pendant les fêtes et les rites qui étaient célébrés dans les temples.
Petit à petit, il devient un gâteau de mariage. Il a pour signification de confirmer le contrat, l'engagement du mariage. Encore aujourd'hui en Italie, certains repas de mariage se terminent avec la Pitta mais sa principale consommation est à Noël.
Nous voilà donc, le 15 Septembre 2010.
J'ai perturbé les deux tantes, omnibulée par les quantitiés exactes et les dosages exacts. C'est compliqué quand on réalise des recettes depuis des années avec des dosages à l'oeil ou à la louche comme elles disent ! J'ai essayé de prendre note des quantités.
Quelques exigences obligatoires. La pâte ne doit pas être molle et doit être très fine. Pour cela, nous utilisons une machine à pâte ce qui permet de faire des bandes de pâte extrêmement fines.Mais cela n'est pas simple. C'est même l'étape la plus compliquée finalement.
Notre grand-mère quant à elle roulé sa pâte avec un manche à balai, elle ressemblait à une "grande nappe fine".
J'étais si fière de réaliser cette recette de notre grand-mère. Mon objectif : Les réaliser aussi bien qu'elle même si je sais que c'est un objectif irréalisable mais je peux essayer de m' en approcher !